samedi, décembre 23, 2006

Quand la nuit s’abat

Quand la nuit s’abat,

Et que tu te blottie dans tes draps,

Pour échapper au froid,

Mes bras, ne te manques t-ils pas ?

* * *

Quand l’astre de la nuit se lève,

Qu’une journée longue et pénible s’achève,

Quand la nuit t’accord une trêve,

Es ce de moi que tu rêves ?

* * *

Es ce que quand une autre journée s’annonce,

Et qu’a ton sommeil si doux tu renonces,

Et que dans les tumultes de la vie tu te lances,

Es ce que c’est a moi que tu penses ?

* * *

Etre ton homme,

C’est mon vœu le plus cher.

T’avoir comme femme,

C’est la source de mon bonheur.

* * *

Ton amour me donne des ailes et me transporte,

J’us qu’au seuil de ta porte.

Je t’entends, là derrière, respirer,

Voudrais tu m’ouvrir et me laisser entrer ?

* * *

Sens tu mes mains qui te parcourent sans répit ?

Mes baisers qui te couvrent du plus bel habit ?

Mon amour qui te pénètre j’us qu’a c ce que tu en jouis ?

* * *

Désormais ta main ne t’appartient plus, elle est mienne. Elle rode sur ton ventre, comme dans une pleine. Elle escalade tes monts, se plait a s’y attarder. Se dirige vers la source, le doux nectar de tes lèvres pour s’y abreuver, et l’embrasser. Elle se perd dans tes cheveux, ses champs de blé dorés, pour s’y promener. Puis se jette entre tes jambes caressant ce bouton d’amour pour te faire vibrer et par le feu du plaisir te consumer.

* * *

Je suis en toi, je vais et je viens

Dans mes bras je te tiens

Et du bout de ma langue j’effleure tes seins

Une fièvre intense parcours nos corps

Qui se battent encore et encore

A pleines dents tu me mords

Pour étouffer ce cri

Qui veux dire que tu jouis

Pour que je continue mes mouvements

Jus qu’a ce qu’on s’écroule d’épuisement



vendredi, décembre 22, 2006

Le repos d'un nomade

Mon cœur nomade a visité tant de pays

Sans pour autant se trouver de patrie

De voyage en voyage il se lancait a la poursuite d’un mirage

Un reve qu’il dessinait par des mots

En souffrant d’une realité qui l’accomblait par ses maux

Longtemps il a erré

Ce soir il renait

Mon cœur a posé ses bagages

Il a attein son derniere rivage

Ce parloire de l’ame que sont ses yeux

Mon cœur est chez lui, comblé et heureux