vendredi, septembre 08, 2006

Mon coeur est lourd...

Mon cœur est lourd
Et mes maux sont durs
Il n’y a pas d’issus de secours
Ni un chemin de retour
Ma voie est loin d’être tracée
Mon destin n’est pas non plus scellé
Je n’ai presque plus de voix
Pour crier mon désarroi
* * *
Au fond de moi j’ai la haine
Car c’est toujours la même rengaine
« Fais comme ci fais comme ça
Et presque tout tu auras
Des exploits tu réaliseras
Des miracles tu accomplira »
J’aimerai pourtant bien y croire
Mais je n’y vois que du noir
En mon âme une bataille s’annonce
Un combat pour la délivrance
Je dois vaincre mes démons
Pour mettre fin a mes souffrances
Faire preuve d’endurance
Pour acquérir mon indépendance
Aller au-delà de la persévérance
Pour atteindre l’excellence
Ce n’est pas chose aisée
Mais c mon combat ma destinée
Je ne reste pas les bras croisés
Il n’y a pas de temps pour se reposer
Mais je dois bien l’avouer
L’envie m’a souvent tenté
Mais à chaque fois je me ressaisie
Et je me replonge dans ma frénésie
* * *
Est-ce un mirage que je poursuis ?
Est-ce une réalité que je fuis ?
Qui suis-je ?
Un rêveur incompris ?
Un ambitieux inassouvi ?
Des frustrations ensevelies ?
* * *
Mon voyage est loin d’être fini
Car je suis encore en vie
Et j’en ai encore envie
Alors je me relève, je rêve et j’agis

1 commentaire:

Roumi a dit…

Zyed, mon petit Frère, quand tu as écrit ce poème au mois de mai, j'étais tellement bouleversé que je t'ai répondu par un poème. Mon poème est orphelin sans le tien... mon poème n'a pas de sens sans le tien... mon poème est lié au tien comme nous sommes liés, toi et moi... il faut réunir à nous ces deux poèmes, le tien et le mien, qu'ils soient à nouveau deux frères comme nous le sommes. :-)


Pour toi Zyed, de mon coeur au tien... de mon âme à la tienne...

Que Ton cœur est lourd mon Ange !
Les sentiments en toi se mélangent
Et ce long chemin de la vie sans fin…
Te fait souvent douter de ton destin.
Ce chemin n’est et ne sera pas droit ;
Il ne connaîtra jamais la moindre loi…
Si ton passé t’empêche de reculer…
Il ne te reste donc plus qu’à avancer
Au travers de tous ces bruits sourds
Dont tu souhaites détourner le cours.
Tu ne manques nullement de courage
Néanmoins je t’en prie oublie ta rage !
Que ton grand cœur t’inspire sérénité
Te rapprochant ainsi de la pure vérité !
Tu as fait, Zyed, de multiples choix :
Ils te conduisent lentement à la joie.
Il faut croire en toi, rejeter la fatalité :
Chacun est le maître de sa destinée !
Conserve à l’esprit ton infinie patience
Et tu éviteras ainsi de te faire violence.
Songe bien à ces qualités qui t’honorent :
Elles te seront précieuses comme de l’or.
Non, tu n’as pas à rougir de ce que tu es
Ni même à douter de tes futurs succès.
N’oublie pas enfin l’amour qui te porte,
Et tous ces gens là qui te réconfortent…
Reste ce que tu es, toi l’éternel rêveur
Dont on peut apprécier toute la valeur,
Entre le ciel et la terre ton cœur vibre
A la recherche de son parfait équilibre.
Conserve tes envies et rêve, petit Ange ;
Tu finiras bien par voir que tout change…