Et que tu te blottie dans tes draps,
Pour échapper au froid,
Mes bras, ne te manques t-ils pas ?
* * *
Quand l’astre de la nuit se lève,
Qu’une journée longue et pénible s’achève,
Quand la nuit t’accord une trêve,
Es ce de moi que tu rêves ?
* * *
Es ce que quand une autre journée s’annonce,
Et qu’a ton sommeil si doux tu renonces,
Et que dans les tumultes de la vie tu te lances,
Es ce que c’est a moi que tu penses ?
* * *
Etre ton homme,
C’est mon vœu le plus cher.
T’avoir comme femme,
C’est la source de mon bonheur.
* * *
Ton amour me donne des ailes et me transporte,
J’us qu’au seuil de ta porte.
Je t’entends, là derrière, respirer,
Voudrais tu m’ouvrir et me laisser entrer ?
* * *
Sens tu mes mains qui te parcourent sans répit ?
Mes baisers qui te couvrent du plus bel habit ?
Mon amour qui te pénètre j’us qu’a c ce que tu en jouis ?
* * *
Désormais ta main ne t’appartient plus, elle est mienne. Elle rode sur ton ventre, comme dans une pleine. Elle escalade tes monts, se plait a s’y attarder. Se dirige vers la source, le doux nectar de tes lèvres pour s’y abreuver, et l’embrasser. Elle se perd dans tes cheveux, ses champs de blé dorés, pour s’y promener. Puis se jette entre tes jambes caressant ce bouton d’amour pour te faire vibrer et par le feu du plaisir te consumer.
* * *
Je suis en toi, je vais et je viens
Dans mes bras je te tiens
Et du bout de ma langue j’effleure tes seins
Une fièvre intense parcours nos corps
Qui se battent encore et encore
A pleines dents tu me mords
Pour étouffer ce cri
Qui veux dire que tu jouis
Pour que je continue mes mouvements
Jus qu’a ce qu’on s’écroule d’épuisement